Isaac de Colom du Clos’s Correspondence with Haller
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Haller to Colom du Clos, 22 November 1749

Ayant prié il y a quelque tems M Wedekind de me marquer le jour exact de la reception de M. de Perard dans la Societé Germanique

et n’en ayant point de reponse, je prens la liberté de m’addresser a Vous pour me metre en etat de repondre a ce Savant. Je suis avec beaucoup de consideration

ID 13467

Colom du Clos to Haller, 23 November 1749

Lorsque l’année passée on m’élut Secrétaire de la société allemande, je trouvai les Archives de cette société dans un très-grand désordre, en partie chez feu l’ancien de la société en partie chez le Secrétaire. J’étois trop ocupé cet hiver-là pour pouvoir y mettre ordre; tout ce que je fis, ce fut d’envoyer aus membres honoraires quelques pièces qui avoit nouvellement paru dans

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ID 01149

Colom du Clos to Haller, 1 April 1753

Je souhaite de tout mon coeur que Vous soyés arrivé à Bern en bonne santé avec Madame votre Epouse et Ma Freule Votre fille, et que celle-ci jouisse maintenant entre les bras de Monsieur son Epoux de toute sorte de contentement, à Votre satisfaction et à celle des familles intéressées.

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ID 01150

Colom du Clos to Haller, 28 April 1753

J’ai été ravi de la nouvelle que vous me donnés de votre heureuse arrivée et du mariage de Madame votre fille à qui je souhaite tous les bonheurs imaginables.

Mr de Hemessen partit le 16e de ce mois, pour aller se rendre aux Sinodes de Juliers et de Berg et pour collecter jusqu’à ce que nous lui écrivions de venir faire la dédicace de l’Eglise. Nous poussons l’ouvrage autant que nous pouvons. Le couvreur d’ardoise viendra cette semaine pour couvrir la tour, et mettre le globe et l’étoile. Lobenstein avance assés bien par raport au plâtre du lambris et dans 10 ou 12 jours il en sera au quatre murailles qu’il croit pouvoir achever dans trois semaines, après quoi on travaillera à dresser les bancs. Tout le monde trouve à propos de faire paver l’église sous les bancs, et comme j’ai encore de l’argent de la collecte des Nachrichten j’espere que vous aprouverés qu’on tire de là cette dépense extraordinaire, qui à l’avis des personnes que nous avons consultées, est très-nécessaire.

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ID 01151

Colom du Clos to Haller, 8 July 1753

Monsieur,

J’ai été extrèmement afligé de ne Vous voir pas avec Madame votre Epouse. Après avoir apris que la divine Providence Vous avoit apelé à servir votre patrie, mon unique consolation étoit de Vous revoir ici pour quelque tems, et de tirer de vos lumieres plusieurs avis pour mes propres interêts, et principalement pour ceux de notre troupeau naissant. Le Tout-puissant en a disposé autrement, il faut se conformer sans murmure à ses voyes incompréhensibles et toujours adorables. Quelque regret que j’aye de Votre éloignement, Monsieur, je ne laisse pas de Vous féliciter très-humblement de la Charge importante que Vous venés de recevoir dans votre propre païs. Vous voila, Monsieur, délivré des chagrins qui troubloient votre repos. Veuille le Seigneur verser sur Vous ses plus précieuses bénédictions, Vous donner les forces nécessaires pour les fonctions de votre charge, et Vous maintenir Vous, Monsieur, et tous ceux qui Vous apartiennent en parfaite santé jusqu’à l’age le plus avancé! Daignez, Monsieur, me conserver malgré l’absence les sentimens favorables dont Vous m’avez honoré jusqu’ici, et comptez sur un atachement respectueux et inviolable de ma part, et sur ma fidélité à l’épreuve. Je ne pourrois jamais assez m’étendre sur les sentimens que je Vous porte; j’aime mieux les renfermer dans un silence qui m’empêche de Vous importuner par un grand nombre d’expressions toujours trop foibles pour marquer les impressions que vous avez faites dans mon coeur.

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ID 01152

Colom du Clos to Haller, 9 December 1753

Monsieur,

Ce ne sont pas tant mes ocupations qui sont cause du silence que j’ai gardé jusqu’ici à Votre égard, que principalement la crainte de Vous causer des ports de Lettres, dans le tems que je n’avois rien à Vous marquer, sinon les assurances de mon humble respects. J’ai cru, Monsieur, que Vous pouviés être persuadé des sentimens de vénération et d’obéïssance, et il ne tient qu’à Vous de me fournir les moyens par Vos ordres, de Vous en donner des preuves. Pour aujourdhui, Monsieur, que j’ai à Vous donner part de l’état où se trouve notre Eglise, je n’ai pas hésité à Vous incommoder d’une longue lettre, dans l’espérance que Vous y prendrai d’autant plus de part, que c’est l’ouvrage de vos mains, de vos soins, de vos peines, lequel Dieu à béni et conduit au point où il est maintenant. Vous trouverés, Monsieur, le détail des affaires de notre Eglise dans la Rélation que je vai joindre à cette Lettre en forme de Journal. Daignés, Monsieur, comme Pere et Auteur de cette Eglise prendre quelque Interèt à ce qui la regarde. Je n’oserois réïtérer mes humbles prières par raport à une Contribution réelle, dans le besoin où elle se trouve: C’est à Vous, Monsieur, à Vous déclarer là-dessus selon la disposition où Vous vous trouvés à cet égard, et selon votre situation en général et celle de vos afaires et de votre rélation en particulier. Mais, Monsieur, quand il se trouveroit des obstacles de ce côté-là, nous osons nous flater ici, qu’il ne s’en trouvera point, dès qu’il s’agit de Vos Conseils et de votre apui. Nous avons besoin de l’une et de l’autre de cette sorte de secours de votre part. Je ne spécifierai pas les points où vos avis nous peuvent être utiles. Le Journal ci-joint Vous en présentera assez, où Vous pourrés nous aider de vos lumières en nous communiquant Vos sentimens sur les articles que Vous jugerés dignes de réflexion. Pour

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ID 01153

Colom du Clos to Haller, 8 January 1754

Le départ de Monsieur Reynier, lequel a été reçu membre de la société Allemande, m’offre l’ocasion de Vous renouveller les assurances de mes profonds respects. La circonstance du tems m’engage aussi à Vous souhaiter, Monsieur, toute sorte de prospérité dans cette nouvelle année. C’est avec une sensible douleur que j’ai apris le fâcheux accident qui Vous est arrivé. Dieu veuille par sa grace Vous acorder un promt rétablissement, et recompenser cette épreuve par un surcroit de bénédictions célestes. Qu’il vous conserve longues années Vous, Monsieur, et toute Votre illustre famille en parfaite santé, et Vous préserve de tout ce qui pourroit troubler Votre repos. Ce sont des voeux qui partent d’une coeur sincere, et lesquels j’acompagne de tous les sentimens respectueux que Votre bonté et la Bienveillance dont vous m’honorés peut produire dans un coeur sensible.

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ID 01154

Colom du Clos to Haller, 4 October 1763

Monsieur,

Je profite de l’ocasion que m’offre Monsieur de Becker, Gentilhomme Livonien qui a étudié ici, pour Vous renouveller les assurances de mes profonds respects, et de la vénération que je Vous ai toujours conservée dans mon coeur. Vous avés daigné m’honorer de Votre bienveillance, Monsieur; je ne doute pas que Vous n’ayés encore les mêmes sentimens envers moi, que Vous avés bien voulu me témoigner lorsque Vous étiés ici. Si je n’ose me flater de les mériter, je m’imagine n’en être pas indigne par la droiture et la sincérité dont je fais profession.

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ID 01155